Portrait de la blogueuse du Mois
Christine du blog "Au pays des books"
Entretien avec Christine.(Propos recueillis par Marco Carbocci).
Et puis, ce jour-là, sortant de trois longues années d’immersion dans l’écriture, déconnecté de tout, j’ai croisé la trajectoire de Christine. Ça ne pense souvent qu’à sa pomme, un auteur. Ça écrit, ça gamberge syntaxe, séquences narratives, structures sémiotiques toute la journée et quand ça cesse d’écrire, ça ne cause encore que d’écriture. Avions-nous des choses à nous dire ?
Je suis blogueuse littéraire, m’avait-elle dit. Je suis allé voir son blog. Ce n’était pas Roland Barthes ou Lucien Goldman. C’était Christine qui se promenait dans les livres comme on sautille d’une expérience de vie à une autre. Elle disait « je », dans ses chroniques, mais avec cette manière bien à elle de s’effacer ensuite pour ne mettre en avant que les récits, les intuitions des autres. C’est ce partage, cette générosité qui m’ont séduit d’abord. Dans ce monde-là, de nos jours, le désintéressement et le geste vers l’autre ne sont jamais choses que l’on gaspille à la légère.
Christine n’économise pas son temps, ses moyens, pour mettre en avant le travail des autres. Il m’est apparu comme une évidence de lui renvoyer l’ascenseur. Et comme cela fait un petit moment que nous échangeons tous les deux, permutant nos amertumes et nos enthousiasmes, il m’a également paru évident que notre entretien assume le ton de la complicité.
Marco : à ton tour de répondre aux questions, Christine. Il y a un mois, tu me proposais d’intervenir pour le profil « auteur » du Journal des Blogs Littéraires. Mais nos discussions remontent à quelques temps déjà. Et, tandis que nous échangions tous les deux, tu me distillais des éléments de ton parcours de blogueuse. Il y avait, à l’origine de celui-ci, une fracture intime qui jette un éclairage particulier sur le début de ton engagement au sein de la nébuleuse littéraire. Bref ! Pourquoi avoir choisi d’ouvrir un blog littéraire ? Tu nous racontes un peu ton voyage au Pays des books ?
Christine : Je vois deux temps dans ma réponse : le blog est né en mai 2018 et il s’est épanoui en juin 2019. Pourquoi ? En 2018, je suis mère au foyer. Mon fils le plus âgé a 20 ans et prend son envol. Il part un beau matin avec sa valise pour devenir militaire. Mariée et mère de deux autres enfants de 11 et 14 ans, je suis de celles qui se trouvent toujours un but, une raison de vivre ou d’avancer. Cependant, la vie n’est pas toujours facile pour moi. Je dis pour moi car le bien-être et l’épanouissement de mes enfants sont ma priorité. Alors, j’étais mariée, disais-je, mais pas complètement heureuse. J’y reviendrai un peu plus tard…
Je me promène sur mon Facebook. Une amie virtuelle a débuté un blog littéraire. Je la suis. J’aimais beaucoup lire auparavant. Pas des piles de livres. Juste une histoire, un livre de temps à autres. Mais cela faisait si longtemps, me suis-je dit. Alors, me sentant seule à l’intérieur de moi-même, je me jette un défi : pourquoi pas ? Et si j’essayais de reprendre la lecture et de créer moi-aussi un blog pour dire ce que je pense d’un livre ? Non que je crois que mon avis soit si important, je veux juste partager, échanger sur quelque chose qui me plaît à moi. Rien qu’à moi.
Mais pour cela il faut lui en parler, obtenir son accord, essayer de créer une page, la lui montrer, ainsi que mon Twitter, en lui promettant qu’aucune photo de moi n’apparaîtra. Il me donne son accord, sans vraiment démontrer d’intérêt. C’est ok, tant que ça ne déborde pas sur le temps que je dois consacrer à ce que sont, de son point de vue, mes priorités : Lui, son confort, son bien-être. Alors, me voilà partie dans cette aventure. Mon aventure ! Mon petit monde à moi !
Ce monde voit le jour dès 6h30, le matin, par mes petits bonjours sur twitter. Les premières lectures et les premières rencontres littéraires. Je sautille, dès que je peux, sur le livre, l’ordinateur pour une chronique, sur Twitter pour quelques échanges avec des personnes qui me comprennent, qui m’écoutent et me parlent. Un jour, alors que je parle écriture, que quelques SP arrivent à la maison, c’est trop pour lui. Les menaces fusent : « Je vais brûler tes livres », « C’est moi ou le blog », « Personne n’achètera ton livre », « Les gens se servent de toi », « Si tu n’étais pas sur ton ordinateur tu aurais le temps de… », « Il faut moins lire et t’occuper de ta famille ». Je ne peux pas renoncer, je ne le veux pas…
Et puis je te rencontre sur Twitter, on se parle, je te raconte. Tu m’écoutes et tu es là. Tout ça, je me permets de le dire ici car j’en ai parlé dans un article sur mon blog. Je découvre alors que celui avec qui je partage ma vie, celui avec qui je pensais vieillir... Je comprends que tout cela n’est pas réel, ni l’amour que je crois qu’il me porte... Il ne m’a jamais manifesté aucun respect, pas même le peu d’estime auquel j’ai droit juste pour me sentir vivre et exister. 25 ans ! 25 ans d’une vie qui me paraissent irréels : je vivais d’illusions.
Un jour, je reçois un service presse à la maison avec une dédicace. Je suis absente, partie avec mon fils. Dès mon retour, son regard en dit long. C’est l’explosion, une trahison selon lui.
Ce jour-là, tout changera. Mon fils quittera définitivement cette maison parce qu’il ne veut plus, ne peut plus voir ce qu’il fait, ce qu’il me fait, ce qu’il me dit. Et moi ? Ma décision est prise également : mes enfants ne s‘enfuiront pas un par un, je ne le laisserai pas faire et pour cela je dois partir. Sauf qu’il le comprend et qu’il resserre la cage. Ce que j’écris sur Twitter est surveillé, même les mp avec une amie. Dès que son regard se pose sur l’ordinateur, je prie pour qu’il n’y ait pas de mp de toi ou d’un auteur qui me proposerait un service presse. Tu sais, j’ai fait des interviews passé 22h00. Le soir au calme et en mp : cela arrangeait les auteurs, c’était plus pratique pour eux. Mais comme ça m’arrangeait moi-aussi !
Il souffle dès que je prends une lecture en main. Il me laisse seule avec les enfants pour mon gâteau d’anniversaire, prétextant une promenade du chien... parce que cette fois l’ultimatum est lancé : c’est lui ou le Blog. Presque un mois passera à essayer de lui faire comprendre que je ne veux plus de cette vie, qu’il ne comprend pas, ne me comprend pas. Et je sais ce qu’il est maintenant, j’ai identifié un pervers narcissique et je sais qu’il ne changera jamais. Il me faut donc partir, pour moi, pour mes enfants.
Ce 4 mai dernier, j’ai donc réussi à négocier un semi-départ... pour ne jamais revenir. Mes livres dans un sac, ma tour d’ordinateur dans un autre. Moi, le blog, mes enfants et mes animaux sommes partis.
Aujourd’hui le blog vit et moi aussi… Je reprends l’écriture d’un roman commencé, il y a un an. J’ai créé le Journal des Blogs Littéraires et j’ai des projets plein la tête… C’est maintenant que tout commence réellement.
Marco : Comme tu le mentionnes, tu racontes en effet cette expérience de vie dans un article de ton blog. J’ai vérifié : c’est, à ce jour, l’article le plus lu et le plus partagé. Par ailleurs, je sais que tu travailles aussi sur la notion de « pervers narcissique ».
Christine : Oui, c’est vrai. Je voulais en parler dans mon blog. Expliquer le silence des derniers temps (mai 2019), le fait que je lisais beaucoup moins, que je prenais du retard. J’ai vécu un peu plus d’un mois chez ma mère avec ma tribu et il fallait faire avec les démarches et son perpétuel harcèlement. Je n’en avais pas vraiment parlé sur Twitter et je devais créer un Facebook à moi et dédié enfin à mes partages littéraires. Alors, j’ai eu l’idée de dire, de raconter sur le blog, sur mon terrain, chez moi.
Et puis, je trouvais cela juste, honnête envers toi en premier qui étais présent depuis le début : pour te remercier, pour dire combien tu es généreux de ton temps. Il peut paraître facile pour certaines personnes de combattre l’injustice ou les droits d’une femme derrière un écran. Je le savais que tu étais de ceux-là, mais tu me l’as prouvé, durant quatre longs mois, par une présence constante et réconfortante derrière un écran.
Je tenais à le dire également à mes abonnés. Je voulais qu’ils sachent. Pas pour me plaindre, bien au contraire : pour essayer de leur faire comprendre que derrière un écran, un profil, il y a une personne réelle. Toutes ces personnes, devant moi, faisaient partie de ma vie depuis plus d’un an. Les retours que j’en ai eu, parfois en MP, m’ont permis de réaliser que je n’étais pas seule, ni même la seule à avoir vécu ainsi.
Le pervers narcissique n’est pas une personnalité aussi connue qu’on pourrait le croire. Parce qu’en public, il n’est pas différent d’un autre, il a l’air tellement sympathique, joyeux, aimant. Alors, je me suis lancée dans la lecture de deux livres pour comprendre. Tu sais, ce n’est pas facile de se réveiller et de se rendre compte que ta vie n’est qu’une apparence, un modèle pour les autres, mais une prison pour toi-même.
Parler est important, pour mettre des mots sur son vécu. Mais je pense que cela passe d’abord par la lecture. Lire c’est découvrir, lire c’est s’informer et parfois comprendre, parce que lorsqu’on lit un livre qui nous touche sur notre expérience, notre histoire, on est à même de se poser ses propres questions et d’y répondre.
Lire est important, je le répète souvent sur les réseaux sociaux. Non pas parce que l’on va trouver une réponse sur sa vie, ses envies ou son entourage, mais parce que lire – ce n’est que mon avis – c’est une parenthèse pour soi-même, un moment intime avec le livre : on l’ouvre et on voyage.
Marco : Tu entretiens un lien très particulier avec les réseaux sociaux, la communication, le partage virtuel. Ce Pays des books me semble avoir été le lieu de ton refuge : un pays tout à toi. Bientôt un continent entier à explorer. Des projets. Un roman en chantier...
Christine : Lorsque je suis arrivée sur Twitter, je ne connaissais pas vraiment beaucoup de personnes. J’ai suivi quelques blogueurs, quelques auteurs, quelques personnes. Oui, c’est vrai que jour après jour, je m’y sentais bien, comme avec des amis, des collègues que l’on retrouve chaque matin. Et puis ça s’est amplifié.
Les personnes disaient « aimer » ma bonne humeur et ma joie de vivre. C’est parce que je ressentais ça en leur compagnie.Un refuge ? Certainement, car avec les blogueurs, les auteurs, les followers je pouvais dire, je pouvais raconter sans aucun jugement ni même une critique. On me traitait à ma juste valeur, « Christine » : on m’aimait comme j’étais et c’est tout ce que je demandais.
Puis avec la rencontre des Auto-Edités, il s’est passé quelque chose. Ils m’ont donné envie. Envie d’écrire une histoire qui trainait dans ma tête depuis plusieurs mois. Par leurs encouragements, leurs volontés de faire d’une passion une réalité. Je me suis dit : pourquoi pas ?
Alors, oui j’écris. J’écris un roman, une histoire que je veux partager. Bien sûr, elle n’est pas autobiographique. C’est une fiction, car si un jour je pouvais moi-aussi emmener un lecteur ailleurs, je serais accomplie.
Marco : Venons-en au Journal des blogs littéraires, à présent. Je me souviens du jour où tu en as évoqué le concept pour la première fois devant moi. L’ancien journaliste et responsable de rédaction que j’ai été t’a répondu : Bonne idée ! Prends un an pour y réfléchir et mettre les choses en place. Et toi : Un an, tu rigoles ? Je veux qu’il sorte dès le mois prochain.
Christine : C’est vrai. Et je n’oublierai jamais la vision de toi qui s’écroule sur la table. Est-ce que j’en voulais trop, trop vite ? Non et je te l’ai expliqué. Nous parlions depuis quelques jours des blogueurs, du travail que cela représente pour quelqu’un dont ce n’est pas le métier mais plutôt une passion. Sa place dans la littérature, auprès des auteurs ou des maisons d’édition. Mais je me suis dit : « Sommes-nous vraiment entendus, reconnus ? Il faudrait que nous soyons solidaires pour nous faire entendre et nous montrer. » Alors tu m’as répondu que le journal auquel tu avais collaboré partageait quelquefois des causes à propos desquelles vous étiez certains qu’en les publiant, vous pouviez démontrer qu’elles étaient justes !
Bingo ! Le mot journal était évident. Son propos ? Les blogs, les blogueurs/ses, les maisons d’édition, les auteurs, les lecteurs. Bref, une plateforme où tous nous serions rassemblés pour parler, raconter, partager nos expériences et notre actualité.
Mais pour ça, pas de temps à perdre. Non ! Je vis ma vie entièrement maintenant, je fonce et je vibre de ces projets parce que la littérature est devenue une vraie passion et comme toute passion, ça se dévore !
Marco : Et je peux témoigner comme tu la dévores, arrosé de cet étrange cocktail-maison d’insolence et de modestie. Toujours à propos du Journal des blogs littéraires, ce qui m’est apparu d’emblée, c’est encore cette volonté de partager le travail des autres et de fédérer des énergies. Conçois-tu le microcosme littéraire comme une somme d’énergies au service de la littérature ? Un lieu de partage où chaque acteur – qu’il s’agisse de professionnel ou d’amateur – apporterait sa pierre à l’édifice ? Ce n’est pas la notion la plus partagée de nos jours.
Christine : Un cocktail-maison ? Oui, certainement. Insolente ! Te connaissant maintenant, je vois très bien ce que tu veux dire, non pas irrespectueuse, mais oui, c’est vrai : j’ai cette énergie de me dire que rien n’est impossible : « Qui ne tente rien à rien », répétait mon père. Alors j’ose, je fonce et je veux. Pourtant c’est vrai qu’à la moindre reconnaissance ou remerciement toute cette explosion reste en moi. En deux temps trois mouvements : plus de Christine ! Les quelques marques de reconnaissance de mon travail, souvent reçues en mp sur les réseaux sociaux, me vont droit au cœur et m’aident à m’affirmer de jour en jour.
Oui, je pense que le monde littéraire est une somme d’énergie. À la base, l’auteur(e) est seul(e) face à son écriture, à son histoire. C’est là que tout commence. Combien chaque jour, chaque nuit, écrivent, réfléchissent au sens de leur histoire, aux mots dont ils ont besoin afin de transmettre ce qu’ils veulent partager ? Ensuite viennent les maisons d’éditions, incluant bon nombre d’acteurs à la réalisation et la publication du livre. Puis les réseaux sociaux, la presse, la télévision, la radio et les sites de vente, mais aussi les blogueurs et les lecteurs.
Chacun, nous faisons vivre un livre, une histoire. Est-ce que chaque personne de cette chaîne réalise que, tous ensembles, nous faisons vivre la littérature ? Peut-être que non. Mais nous le rappelons par l’intermédiaire des réseaux sociaux, chaque jour, individuellement, par un tweet ou un post. Et si c’est aussi par le biais de journaux qui évoquent la littérature comme un lieu de rassemblement où chacun a sa place, alors oui : j’en ai rêvé et je le tente !
Marco : Pour terminer, je voudrais te rendre hommage en rappelant que tu t’es spontanément proposée pour m’assister dans la promotion de mon dernier livre, palliant l’indolence et les insuffisances que je manifeste à cet égard. Certains auteurs se révèlent déplorablement incapables de jouer le jeu de l’autopromotion. Dans un univers où prime la rentabilité, les frileux du marketing seraient-ils les derniers ringards ou sont-ils légitimement à la recherche du chaînon manquant ?
Christine : C’est vrai, je t’ai assisté dans la promotion de ton dernier livre, mais parce que je le voulais tellement. Certainement, beaucoup d’auteur(e)s se sentent incapables de trouver la formule. Peut-être pas pour « vendre », mais pour « exister ». Dans l’interview que tu accordais le mois dernier au Journal des Blogs, tu disais que l’écrivain était, selon toi, la personne qui écrit et que son travail s’arrête là. Je crois que l’on peut être frileux du marketing, non parce qu’on le refuse, mais parce qu’on ne s’y sent pas à l’aise. Et il faut respecter ça. Il existe des personnes qui, comme je le disais précédemment, apportent chacune leur pierre à l’existence d’un livre.
Aujourd’hui la littérature est riche parce qu’elle est grande. Elle est riche de tous ses auteurs, ses maisons d’édition, les journalistes, les blogueurs et les lecteurs. Chacun a sa place. Et je pense, j’espère, que c’est ce qui fait la différence, que tout le monde y croit, que tout le monde espère et qu’un jour tous participent au même élan autour d’une littérature libre et enrichissante pour chacun.
Marco : Tout le monde aimerait y croire, je suppose. Même si les temps sont davantage à la compétition des statuts et des compétences qu’à leur réunion. Ceci posé, tu as sans doute un temps d’avance. Lorsque tu évoques les différents acteurs qui agissent au sein du monde littéraire, tu coches déjà pas mal de cases. Aujourd’hui, tu y évolues en amateur. Mais, dans un monde idéal, si je te demande de te projeter dans cinq ou dix ans ? Laisse tomber la modestie pour me répondre : tu te vois dans l’écriture, la chronique, l’édition, la promotion ? Un peu de tout cela peut-être ?
Christine : Il est difficile de répondre. Lorsque je pose cette question dans les différentes interviews que j’ai réalisées, on me partage généralement des projets en cours, ce que l’on a débuté et que l’on espère voir aboutir. Alors oui, le blog existe. J’y ajoute mes chroniques régulièrement parce que c’est la source de mon travail et que c’est par là que j’ai fait mon entrée dans le vaste monde de la littérature. Je me suis faite ma petite place et j’y resterai.
L’écriture de mon roman est toujours en cours. Je pense y mettre un coup d’accélérateur très bientôt. Parce que c’est pour moi beaucoup plus qu’un projet : c’est un besoin, une envie que j’ai découverte par l’écriture des chroniques. Alors, tu me diras certainement que ce n’est pas comparable, je te répondrai que je l’ai réalisé maintenant. Mon roman est devenu un défi pour moi. Je veux tout partager avec un texte, une histoire. Toutes sortes d’émotions, un voyage dans une autre vie, une autre époque.
Et puis, il y a la promotion que j’ai découverte avec ton livre. J’ai relevé le challenge. Cela m’a énormément plu, j’ai ressenti beaucoup de plaisir à penser, à créer et à partager.
Modestement, je te répondrai que je vois l’avenir dans la littérature, peu importe où, comment, pourquoi... L’écriture, les chroniques, la promotion en feront toujours partie, que ce soit dans un cadre personnel ou professionnel.
Tout ce que je veux, c’est avoir une petite place dans l’univers littéraire : ma place au « Pays des books ». Mon petit monde au seuil de la littérature. Et, tous les jours, je passe la porte pour dire, intervenir ou raconter.
Merci Marco pour cette interview !
Le blog "Au pays des books" c'est par ici