top of page

        Portrait de la             blogueuse du Mois

Catherine  du  blog  "Partage de lecture"

obpicFxT5sc.jpeg
  1. Bonjour Catherine ! Voilà un peu plus d’un an que l’on se connait via twitter. J’ai découvert une femme comme moi dans l’envie de partager cette lecture. Si tu nous en disais un peu plus sur toi : Où vis-tu ? As-tu un emploi à côté du blog ? Une famille ?

        Bref, qui es-tu Catherine ?

Bonjour.

Je vis en Bretagne et plus précisément à Fougères, une jolie ville moyenne. Je travaille dans un service de Ressources Humaines à Rennes. Ce n’est pas forcément l’idéal avec une famille car je pars tôt et je reviens à une heure à peu près raisonnable. En effet, 100km aller-retour, c’est usant à la longue. Mais bon, je ne me plains pas trop car cela roule relativement bien car j’arrive à ne pas être dans le plus gros des bouchons.

​

     2. Il y a sur ton blog « Partage de lecture » des chroniques qui datent de 2017. Tu racontes sur celui-ci que depuis 2016, tu ne jures que par les autoédités. J’aimerais savoir comment tu les as découverts et pourquoi tu as commencé la création d’un blog ?

Pour te répondre, il faut revenir aux origines.

A l’âge de 6 ans, dès que j’ai appris à lire, mon père m’a emmené dans la bibliothèque du quartier car il sentait que la lecture m’intriguait. En effet, la première où je suis entrée dans cette fameuse bibliothèque, mes yeux se sont écarquillés d’étonnement et d’envie. Pourquoi ?! Parce que voir autant de livres disponibles et avoir la possibilité d’en emprunter régulièrement, je fus extrêmement heureuse car je sentais que lire autant d’histoires aller me rendre folle de joie. J’aime à dire que je suis comme Obélix mais avec une variante : je ne suis pas tombée dans la marmite de la potion magique étant petite mais dans la marmite de la littérature. Depuis, chaque jour, la lecture est devenue comme une drogue à assouvir. J’ai toujours besoin de lire un minimum chaque jour.

 

Je me suis inscrite sur twitter en septembre 2013 mais pendant deux ans, je ne faisais que regarder les comptes comme @20minutes, @Ouestfrance et autres. Je ne tweetais quasiment jamais.Puis, en septembre 2015, je me suis posée la question suivante : est-ce que j’arrête Twitter (car je n’étais pas très active et je ne voyais pas l’intérêt pour moi de ce réseau social) ou je change d’axe pour l’utiliser au mieux ?! Je me suis décidée à lui laisser sa chance et bien m’en a pris. En effet, je me suis décidée à m’orienter vers ce que j’aime : les littératures et comme je suis bibliothécaire bénévole, la refonte de mon profil fut toute trouvée.Peu de temps après, des auteurs et des lectrices aussi passionnées comme moi se sont abonnées à mon compte (l’inverse est vrai aussi). Le premier auteur autoédité à m’avoir contacté est Salvatore Minni (début 2016). C’est lui le coupable à m’avoir parlé de l’auto édition. C’est donc lui qui a mis mon pied dans l’étrier et depuis, je ne veux pas en sortir. Gare à celui ou celle qui veux m’en sortir sinon, je mords. Depuis, j’ai appris à faire connaissance avec plusieurs auteurs auto édités, certain.e.s m’ont contacté et m’ont fait confiance pour effectuer de la bêta lecture. J’en suis très honorée et je me mets un peu la pression car cette lecture n’est pas anodine.

 

Pendant les vacances d’avril 2017, la zone parisienne et la zone rennaise avaient une semaine en commun. Avec une de mes nièces parisiennes (13 ans, à l’époque), nous avons voulu nous retrouver, histoire de se voir un peu, chez ma mère en Picardie.Lors d’une de nos conversations, le sujet « littérature » est apparu sur la table comme par magie (enfin, pas vraiment puisque mon frère a le même virus que moi et l’a transmis à ma nièce). A un moment donné, elle a partagé son étonnement sur un fait : pourquoi n’avais-je pas de blog littéraire car, au vu de toutes mes lectures et de mon envie de partager ces dernières, j’avais de quoi le remplir. J’avoue que je n’ai pas su quoi dire sur le coup. Mais l’idée a fait son bonhomme de chemin et le blog a vu le jour le 22 mai 2017. La ligne éditorial a parfois changé pour essayer de satisfaire les lecteurs et en fonction de mon temps libre. Celle actuelle est la suivante :

  • Les lundis : articles en lien avec la littérature et le blog

  • Les mardis, jeudis, vendredis et samedis : chroniques des lectures

  • Les mercredis : j’ai mis en place les mercredis #spécialauteur, c’est-à-dire que je remets en lumière plusieurs chroniques du même auteur pour que ce dernier puisse être mis en avant.

  • Les dimanches : récapitulatif de la semaine en reprenant l’article et les chroniques sortis.

​

   3. Tu es une bénévole en médiathèque. Est-ce que les livres font partie de ta vie par passion, par partage mais surtout qu’est-ce que le virtuel comme les réseaux sociaux, le blog t’apportent de plus par rapport à la médiathèque qui est un contact plus réel avec le lecteur ?

Comme indiqué dans ma réponse de la question précédente, je suis tombée dans la marmite de la littérature dès que j’ai commencé à lire. La lecture est devenue, depuis ce temps-là, une « drogue ». Et donc, forcément, les livres font partie de ma vie par passion.

Alors, les réseaux sociaux, le blog et la médiathèque sont complémentaires.

Sur les réseaux sociaux, il y a plus de monde à « rencontrer » et avec lequel partager ses lectures. Cela permet d’être en contact plus ou moins facilement avec les auteurs. Tout dépend du temps qu’ils y consacrent (eux aussi, possèdent une vie personnelle et professionnelle).  D’ailleurs, j’ai pu en rencontrer quelques-uns lors du salon du Livre Paris en 2019. Et là, ce fut l’extase car, depuis le temps que l’on communiquait que par Twitter, se voir « en réel » fut un moment unique. Pour l’édition de cette année, l’envie d’y aller est là mais avec les problèmes de trains, je vais voir ça.

 

Dans la médiathèque dans laquelle je suis bénévole, il est agréable de pouvoir parler, de vive voix, des livres avec les lecteurs venant pour emprunter ou pour prendre des conseils de lecture.

 

   4. Pour toi, être blogueur est-il vraiment être un influenceur ?

Peut-être un peu, oui. Si le blogueur a une bonne communauté, possède des lectures variées et communique régulièrement sur différents réseaux sociaux, il peut influencer certaines personnes de sa communauté. Il m’arrive d’avoir des retours de lecteurs sur les réseaux sociaux, m’indiquant avoir lu un livre suite à une mes chroniques. Pour les lecteurs de la médiathèque, j’essaie toujours de cibler leurs envies pour mieux les conseiller et je réussi haut la main car leur retour est positif.

​

   5. Le journal des blogs littéraires essaie modestement de rassembler et créer des passerelles dans le grand monde littéraire. Que penses-tu de cette initiative ? Un journal est-il nécessaire à la communauté des blogueurs littéraires ? 

Je trouve que c’est une excellente initiative car il est nécessaire d’avoir un lien entre les blogueurs littéraires. A plusieurs, on est « plus fort » et cela permet de mieux communiquer entre nous. Je trouve qu’il est important que nous nous serrions les coudes plutôt que de « s’entretuer » car il est plus utile de s’entraider. Nous pouvons être complémentaires aux autres.

 

 

Merci pour cette interview.

Merci à toi Catherine d'avoir pris le temps de répondre à mes questions.

​

Le blog de Catherine c'est par ici 

​

                                                                                                                    Christine Payot 

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

bottom of page